ardesa shenandoha

Gérard,
peux tu nous parler de tes bourres en cellulose ?
Merci.

Bonjour à tous,

Réponse à la question de Donald :

Comme beaucoup, pendant des années j'ai utilisé la semoule, (sujet longuement traité et controversé) avec la conséquence navrante d'en f..... partout, de la caisse à la table de tir, avec toute l'imprécision liée au dosage...

Je me suis alors souvenu de la méthode utilisée par les anciens qui confectionnaient leurs cartouches de chasse et qui, les jours de rupture de stock remplaçaient les bourres du commerce (peut être aussi par souci d'économie) par du papier compressé.

L'idée était dans les tuyaux de mes rares méninges fonctionnelles...

Dès lors, la réalisation devenait simple : Le papier à c.. 4 plis (provenance aldi, donc réputé accessible, abondant et bon marché) : Source de matière première;
Pour le mode opératoire : Prendre des segments de 3 feuilles enroulées (pas trop serré) sur une corde à piano, ce mini-rouleau lui même tronçonné en fractions de 20 mm.
Isole de façon satisfaisante la poudre du calepin huilé. (convient parfaitement pour les calibres .44 et .45, pour des calibres supérieurs on adapte le nombre de feuillets à
enrouler)

Cette bourre va se comprimer naturellement lors du chargement et du tir, elle est facile à ramasser dans l'herbe du stand, si l'on prend soin de l'introduire dans le canon de l'arme de façon à ce que la sortie se fasse de manière à resserrer ce petit rouleau sur lui-même : Une gamelle et une mesurette en moins dans la caisse; Le procédé adapté à l'astuce
vulgarisée par Kalou sur youtube (des tubes de cuivre de 36 mm. de long) me donne entière satisfaction. Pour le même temps investi à la maison, j'ai un peu moins de fourbi dans la caisse, un peu
moins de bordel sur le pas de tir, (fini, la semoule qui se fout partout, le calepin qui s'envole, la bille qui tombe et roule dans un endroit inaccessible ou (pire) introuvable.) Ce même temps est récupéré lors de la séance au stand .)

Voilà, j'espère m'être bien expliqué, s'il subsistait un point obscur, je me ferai un plaisir de lever les doutes.

Amitiés.
g.m.

Merci pour la recette

Mais le papier , pourquoi l enroules tu sur une corde a piano?

Bonjour à tous,

Réponse à jbw :

L'objectif est multiple :

1/ Gain de temps sur le pas de tir; la bourre est introduite en même temps que la balle enveloppée dans son calepin sans manip fastidieuse.(ou aléatoire)
2/ Dans un souci de régularité de poids et de calibre, les bourres ont des caractéristiques toutes semblables. (les écarts sont infimes)
3/ Manipulation aisée, puisque la forme est toujours la même.

La mise en "boudin" des rouleaux de PQ permet une coupe rapide et facilite l' introduction dans le tube cuivre et dans la bouche du fusil à l'aide de l'achemineur.

Voila, j'espère avoir répondu de façon satisfaisante.

Amitiés.
g.m.

ok merci

et tacorde a piano est de quelle epaisseur? (a peu pres...)

jbw a écrit:

ok merci

et tacorde a piano est de quelle epaisseur? (a peu pres...)

Grrrrrrrôôôôôôssse, hénaurme!!!

C'est pas léger un piano....

Mon fil d'acier (dit corde à piano) mesure 1.55 mm de diamètre; N'importe quel fil rectiligne fera l'affaire pourvu qu'il ait une bonne rigidité.
Une petite aiguille à tricoter (subtilisée dans la boîte à couture de madame rendra le même service).
L'obturation correcte est obtenue au bourrage, la poussée du départ fait le reste.
Le roulage se fait à plat sur la table en quelques secondes.
Pour d'autres précisions, y à cas demander : c'est gratos !!!

Amitiés.
g.m.

Oglala a écrit:

jbw a écrit:

ok merci

et tacorde a piano est de quelle epaisseur? (a peu pres...)

Grrrrrrrôôôôôôssse, hénaurme!!!

C'est pas léger un piano....

au alors prendre la queue du piano....

gerard manvuça a écrit:

Mon fil d'acier (dit corde à piano) mesure 1.55 mm de diamètre; N'importe quel fil rectiligne fera l'affaire pourvu qu'il ait une bonne rigidité.
Une petite aiguille à tricoter (subtilisée dans la boîte à couture de madame rendra le même service).    
L'obturation correcte est obtenue au bourrage, la poussée du départ fait le reste.    
Le roulage se fait à plat sur la table en quelques secondes.    
Pour d'autres précisions, y à cas demander : c'est gratos !!!    

Amitiés.
g.m.

un grand merci j'essaierai en septembre (club fermé) dans mon fusil
et pourquoi pas essayér dans mon rem58, a la place de la semoule....

Bonjour à tous;

Pour le rem, je te conseille de couper tes bourres à 10mm. de longueur, pour faciliter l'introduction dans le barillet. (le dégagement
risque d'être trop court pour un cylindre de 20mm. Itou à la presse car elles risquent de se déformer en empêchant un sertissage correct.)

Petite astuce supplémentaire : pour éviter que l'entame de la bourre ne se coince avec la balle : un petit coup de salive (ça aussi c'est
gratuit) sur le côté de la bourre en contact avec la bille. - pour le fusil on peut aussi la façonner en pointe, pour faciliter le bourrage.)

Amitiés.
g.m.

un grand merci pour tes conseils....

Ben ça, du PQ dans une arme j'ai rarement vu ça, une seule fois en fait et il n'y a pas des lustres...

Bonjour la compagnie;

Surpris par l'étonnement du vénérable et omniscient Oglala, je suis (hélas) l'auteur d'un nombre impressionnant d'inventions foireuses, qui pourraient faire l'objet de scénarii dans les b.d. du grand Léonard et de son disciple,
mais pour celle là, l'usage remonte à la première moitié du XXème siècle : il n'était pas rare que nos grands pères utilisent du papier journal, puis du papier de soie et enfin du papier "hygiénique" pour réaliser leurs chargements, tout ça sous le regard attentif, des enfants que nous étions. (vous noterez au passage que l'usage p.q. est tout à fait indiqué pour tous les orifices qui pètent)

Aujourd'hui, il n'est pas rare que certains stands soient parsemés de débris plus ou moins rosâtres après le passage de tireurs p.n.
Pour ma part j'ai une préférence marquée pour le papier blanc... Plus discret et de meilleur goût me semble-t-il.

Dans un autre registre : Au cours de la séance de nettoyage de ce matin, j'ai découvert avec stupeur que les fluides avaient une nette tendance à "pisser" autour de la masselotte du shen. (à la jonction d'icelle avec le canon) : Diagnostic : fuite aussi des gaz propulseurs. (ce qui pourrait expliquer l'humeur "erratique" de certains projectiles, vous savez, ceux qui foutent la honte, quand les copains regardent la cible en gardant un silence compassé, où pire quand ils conseillent l'abandon des boissons à base de jus de fruit
fermenté.)

D'où la question : comment y remédier, et comment tailler des méplats sur le corps de masselotte pour permettre démontage, et obturation de ces p........ de fuites ???

A lire vos précieux conseils ....

Amitiés.
g.m.

tu coinces le canon dans l'étau puis à la lime tu fais tes méplats parallèle à l'axe de la cheminée sur la masselotte.

Sinon j'ai une autre solution, que j'avais employé quand j'ai viré la mienne;
Un bout de tige fileté en 6X100 vissée à fond à la place de la cheminée.
Tu chauffes la masselotte, afin de décoller la merde dans les filets. Et tu te sert de la tige pour devisser la masselotte.
Le fait de la chauffer évitera aussi que ça casse net, normalement

j'avais du coincer la masselotte dans l'étau et me servir du canon comme bras de levier.
Par contre je m'en foutais de l'abimer car je passais l'arme à silex;
Je dois toujours l'avoir dans mes pièces détachées

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Petit carton d'hier avec le Shenandoah (je rappel que le mien est transformé à silex)

Position debout en condition MLAIC avec les organes de visée d'origine (445, calepin épais et humide 3grammes de S2)

un petit 91/100
le blanc et le 7 le plus prés du bord sont des erreurs annoncées
Ce fusil a un très bon potentiel niveau précision, mais il faut quand même que j 'arrête de BOUGER !!!

Bravo ralph, on sent le métier, c'est certain.

Quand je dit "une baguette en plomb" pour alourdir le fusils...C'est une image, ce n'est pas vraiment une baguette ...Du plomb coulé dans une petite corniere, martelé pour logé dans la longueur, de la partit baguette bois coupée, sous le fut!!!...J'avait fait ca sur notre shenendoha, plus le plomb dans la patchbox, afin qu'il ne saute plus au départ du coup.

NON RALPH, NON!!!!! c'est quoi se 6?.......

un laché de merde

Ralph a écrit:

un laché de merde

moi je fait que des lachés de merde......je te comprends.....

Bonjour à tous;

Essayé la "méthode chamelot" : la coulée dans la cornière, pas évident du tout, (il faudrait être plus adroit que moi), mon résultat :
Dégueu, impossible à montrer tant c'est moche !!!

Une solution m'est venue à l'esprit ce matin (vers 4 heures) : je vais prendre un tube de 35mm. de diamètre et en faire un moule
en plâtre avec la baguette d'origine après l'avoir copieusement ointe à l'huile de paraffine. Ce ne devrait pas être pire qu'avec la
cornière. Mon moulage en plomb devrait davantage ressembler à une baguette...

Le tube est trouvé, il ne me reste plus qu'à mettre la main sur 500 grammes de plâtre. (de l'ordinaire, ou mieux du de Paris)

Dès que c'est fait, je vous en parle.

Permettez moi d'anticiper la réflexion d'Oglala, qui ne devrait pas manquer d'écrire : "Mais où vont ils donc chercher tout ça ???"
"Ils sont fous ces poudreux !!!" Faut les enfermer !!!

C'est que, voyez vous, cher Maître, quand on ne naît pas avec des fées penchées sur le berceau, faut bien se dém...er.
(scato un jour, scato toujours, P.Q. un jour, caca tous les jours)

A ++

Amitiés.
g.m.

Y sont dingues ces poudreux....

Tu peux aussi prendre un tube acier du diamètre de ta baguette et lui couler du plomb dedans. Certainement moins chiant à faire. Et en bricolant un peu tu rajoutes tes embouts laiton. un coup de bronzage et hop l'affaire est faite.
Au pire si tu veux pas couler tu le rempli de plomb de chasse.

Sinon il y a aussi l'option de la baguette laiton au diamètre, moins lourd que le plomb mais ça pèse bien quand même.