Chargement du barillet

Bonsoir,
La pratique du chargement du barillet nous amène à placer la balle au plus près de " la sortie", soit à environ 1mm de la face supérieure afin de garantir une libre rotation. C'est une pratique très courante, mais je reste très curieux de connaître le, ou les arguments qui la justifie. Pourquoi pas placer la balle directement sur la PN?. Gain de temps de chargement, de poids, pas seulement.....
Merci d'avance pour vos réponses
Jr 85.

JR85 a écrit:

Bonsoir,
La pratique du chargement du barillet nous amène à placer la balle au plus près de " la sortie", soit à environ 1mm de la face supérieure afin de garantir une libre rotation. C'est une pratique très courante, mais je reste très curieux de connaître le, ou les arguments qui la justifie. Pourquoi pas placer la balle directement sur la PN?.  Gain de temps de chargement, de poids, pas seulement.....
Merci d'avance pour vos réponses
Jr 85.

Bonsoir,

Il s'agit principalement de diminuer le vol libre de la balle de façon à ce qu'elle ne rencontre pas avec trop de vitesse et de brutalité le cône de conformation et la prise de rayure : de cette façon la pression se fait juste quand la balle est encore entre le barillet et le canon, c'est dans l'absolu un avantage au niveau de la précision.

Le gain de temps de rechargement est une préoccupation de tireur moderne toujours pressé de tout faire à toute vibure : speed loaders, barillets multiples préchargés et autres foutaises...

Cette pratique est, comme la semoule ou autre bourre, utile à partir du moment où le tireur est capable de faire des tirs cohérents ne copiant pas la voie lactée (ce qu'on appelle aussi un tir galactique). Dans ce dernier cas de figure que la balle soit éloignée ou non du cône de conformation et des rayures ou non ne changera pas fondamentalement la face du monde et le tir sera toujours un tir galactique.

Balle sur poudre ça marche aussi bien. Sauf que nous tirons avec des charges volumétriques très réduites pour la précision.
Alors comme il faut mettre une bourre quelconque pour compenser, autant en profiter pour rapprocher la balle de la face avant du barillet pour que le bourroir pousse la balle contre la charge et qu'il n'y ait pas de vides aériens entre les balles et la poudre. Les vides aériens sont fortement générateurs de variations de vitesses et de pression (cela s'entend au bruit) et donc d'écarts en cible...

Par exemple avec un Remington NMA .44 cal. la charge normale d'usage est de ~2,20g et nous ne mettons que ~1,00g, en conséquence il faut mettre une bourre sinon, le bourroir n'allant pas assez loin il y aurait un vide aérien, alors autant en mettre assez (de bourre) pour réduire tous les facteurs de perturbation en faisant avancer la balle vers la face avant et le cône de conformation par la même occasion et rajouter un filet de graisse n'est pas une idée sans fondement...

Bonjour Oglala,
Merci pour toutes ces informations. Je connais maintenant l'argumentaire technique qui justifie cette pratique. C'est important de savoir le pourquoi afin de ne pas reproduire sans comprendre. Je suis d'accord sur le rôle de là semoule, en principal une compensation de volume, secondairement optimiser le positionnement et améliorer le résultat.
Message reçu, la base d'un bon groupement est un préalable et

Le message est parti... À l'insu de mon plein gré... mes excuses.
Le gain de temps de rechargement...?... pourquoi....? ça ne me correspond pas (ni jeune, ni pressé, etc..) mais je tire dans un petit club qui a des problèmes de voisinage (le bruit) . Les armes à feu c'est seulement le 25m avec 8 postes de tir dont 3 possibles pour la PN. En 7 ans d'adhésion je n'ai vu qu'un seul tireur

Idem que précédent.
donc.. J'essaie de ne pas gêner, comme nous allons aux résultats par séquences de tirs (pas de cibles mobiles) il faut évaquer le pas de tir (pas la possibilité de pour suivre le rechargement..). Pour se synchroniser... C'est coton ! Pour tirer au pistolet ça fait un tir quand les autres font 2 séquences (10 tirs). En résumé, c'est pourquoi je regarde ce qui pourrait alléger mon rechargement.
D'autre part j'essaie d'y aller le lundi après midi car il arrive que je sois seul. La dernière fois que j'y suis allé mon "patriot" n'a pas chauffé : 2 heures au pas de tir pour 15 tirs.
Merci encore. JR85

JR85 a écrit:

Bonsoir,
La pratique du chargement du barillet nous amène à placer la balle au plus près de " la sortie", soit à environ 1mm de la face supérieure afin de garantir une libre rotation. C'est une pratique très courante, mais je reste très curieux de connaître le, ou les arguments qui la justifie. Pourquoi pas placer la balle directement sur la PN?.  Gain de temps de chargement, de poids, pas seulement.....
Merci d'avance pour vos réponses
Jr 85.

Bonsoir
je n'ai pas de réponses à te fournir sauf que Je suis d'accord avec toi on m'a toujours dit que l'on devait éviter les vides d'air entre la poudre et boulet donc oui autant mettre la boulet directement en contact avec la PN !!

Oglala a écrit:

JR85 a écrit:

Bonsoir,
La pratique du chargement du barillet nous amène à placer la balle au plus près de " la sortie", soit à environ 1mm de la face supérieure afin de garantir une libre rotation. C'est une pratique très courante, mais je reste très curieux de connaître le, ou les arguments qui la justifie. Pourquoi pas placer la balle directement sur la PN?.  Gain de temps de chargement, de poids, pas seulement.....
Merci d'avance pour vos réponses
Jr 85.

Bonsoir,

Il s'agit principalement de diminuer le vol libre de la balle de façon à ce qu'elle ne rencontre pas avec trop de vitesse et de brutalité le cône de conformation et la prise de rayure : de cette façon la pression se fait juste quand la balle est encore entre le barillet et le canon, c'est dans l'absolu un avantage au niveau de la précision.

Le gain de temps de rechargement est une préoccupation de tireur moderne toujours pressé de tout faire à toute vibure : speed loaders, barillets multiples préchargés et autres foutaises...

Cette pratique est, comme la semoule ou autre bourre, utile à partir du moment où le tireur est capable de faire des tirs cohérents ne copiant pas la voie lactée (ce qu'on appelle aussi un tir galactique). Dans ce dernier cas de figure que la balle soit éloignée ou non du cône de conformation et des rayures ou non ne changera pas fondamentalement la face du monde et le tir sera toujours un tir galactique.

Balle sur poudre ça marche aussi bien. Sauf que nous tirons avec des charges volumétriques très réduites pour la précision.
Alors comme il faut mettre une bourre quelconque pour compenser, autant en profiter pour rapprocher la balle de la face avant du barillet pour que le bourroir pousse la balle contre la charge et qu'il n'y ait pas de vides aériens entre les balles et la poudre. Les vides aériens sont fortement générateurs de variations de vitesses et de pression (cela s'entend au bruit) et donc d'écarts en cible...

Par exemple avec un Remington NMA .44 cal. la charge normale d'usage est de ~2,20g et nous ne mettons que ~1,00g, en conséquence il faut mettre une bourre sinon, le bourroir n'allant pas assez loin il y aurait un vide aérien, alors autant en mettre assez (de bourre) pour réduire tous les facteurs de perturbation en faisant avancer la balle vers la face avant et le cône de conformation par la même occasion et rajouter un filet de graisse n'est pas une idée sans fondement...

Merci pour ces précisions et je confirme la différence de bruit entre un boulet plus ou moins enfoncé !