Armurerie Trelles "suite"

Pour les pris ARDESA en Espagne en 1974

Kentuky à percussion 8000 pesetas    =   48,08 Eu

Kit Deringer à percussion  1500 peseta   =   9,01 Eu    

Pistolet de pirate "sans organes de visée" percussion  3000 pesetas     =   18,02 Eu

Quelle époque !!!!!!

C'était y a un demi siècle, ça relativise 

Le SMIC au 1/07/1975 était de 7,55 F de l'heure.
A vos calculettes pour la suite.

Pour être d'origine espagnole et m' y être rendu en vacances durant ces années et également plus tard.

Le cout de la vie pour un français était avantageux je vais dire à tous les niveaux. Moins pour les espagnols dont le salaire était très bas sans parler du niveau de leur monnaie la peseta.

Franco était toujours en vie en 74 et l'Espagne n'avait pas encore intégré l'UE.

Les bistrots et restaurants, le coiffeur, les chaussures et fringues sans parler des places de cinéma (assis le plus souvent sur des strapontins en bois il est vrai). La nourriture, boisson et carburant. On pourrait tout détailler, tout était moins cher.

Les routes c'était une catastrophe et on voyait des bourricots tirer des charrettes en pleine ville. Cela me rappelle de très bons souvenirs de mon enfance.

Je me rappelle que lors de mon adolescence entre 1977 et 1979 je partais en vacances avec mes économies l'équivalent de 1000 pesetas (environ 60 francs) j'allais ramasser des patates chez le papi voisin. Je tenais facilement mes trois semaines de vacances avec cette somme. J'allais une ou deux fois au cinéma. Je revenais toujours avec un maillot de foot Barcelone ou Real.

C'était une autre époque.

Salut,

W.EARP a écrit:

Le cout de la vie pour un français était avantageux je vais dire à tous les niveaux. Moins pour les espagnols dont le salaire était très bas sans parler du niveau de leur monnaie la peseta.

Franco était toujours en vie en 74 et l'Espagne n'avait pas encore intégré l'UE.

C'était une autre époque.

L'Espagne, c'était le soleil, c'étaient les vieilles ruelles avec le linge qui pendait aux fenêtres, et la garde civile qui passait 4 par 4, armée jusqu'aux dents, prête à bondir.
L'Espagne, c'était le folklore espagnol ! Moi, j'aime pas, mais c'est chacun son goût.
De toute façon, on leur aurait joué du Biniou, ils auraient pas compris, alors ! Et pourtant, il est espagnol, galicien surtout (gaïta) le biniou.
Alors, ils étaient là, des heures ! Je les ai vus, sur la plage : des heures et des heures, ils jouaient. Feignants !
Je me marre…
Alors, on vous dit :
"Oui, mais il y avait la misère…"
Bien sûr, il y avait la misère, mais la misère, c'est beau !
Surtout quand c'est bien fait...... pour eux !

Wep, il me semble que la misère était moins pénible au soleil.

(Saint Michel C. priez pour nous.)

Joyeux Noël W.EARP.

H.K.

Hello Oglala merci et joyeux Noël également. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Tu vois je voulais l'écrire mais par crainte d'en heurter certains je ne l'ai pas fait. Oui comme tu le dis pour moi c'était une bonne époque que je regrette. Je ne regrette pas la misère mais plutôt cette Espagne saine, cette nostalgie de mes vacances avec mes cousins.

Dans ma famille à cette époque tous étaient ouvriers ou paysans. Ils ne vivaient pas dans l'opulence loin de là mais n'étaient pas malheureux. Ils avaient de quoi manger (je parle des années 70 pas avant) Ils ne partaient pas en vacances mais cela ne leur manquait pas. On faisait de grands repas de famille à l'ombre du figuier et je ne me souviens pas que dans ces occasions on se privait de quoi que ce soit.

Moi tu vois ce folklore là j'adore. Le rythme de vie et l'heure des repas. Les promenades le soir à la fraiche au lieu de se coltiner la TV (en été). Les tapas dans les café. Tu jettes une guitare au milieu tu auras toujours quelqu'un pour la ramasser et commencer à gratter.

Et puis on allait environ deux fois à la mer en comité restreint. Entre 10 et 15. Tout le monde ne venait pas. On arrivait vers 11H00. On avait largement de la place pour tous sur la plage. On s'absentait momentanément vers 14H pour faire un barbecue sauvage dans des endroits que mes oncles connaissaient (maintenait c'est interdit). On revenait vers 16H et ont pouvait facilement s'installer à nouveau groupés.

J'en ai la larme à l'oeil [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .

Nos parcours sont similaires, comme nos souvenirs de vacances...
Moi c'est le Portugal à 50 km de Porto dans un village de montagne. 1 franc donnait 5 escudos. Les routes, que des nids de poules. La bouffe chez les cousins remplissait bien les assiettes. C'était pauvre aussi, moins misérable que quand mon père est parti pour la France en avril 65 et nous ( ma mère et mes 2 soeurs) en sept 67...
Ça a aussi bien changé à partir de 87 avec l'enfant du Portugal dans l'UE... surtout pour les routes, mais l'essence y a toujours été plus chère qu'en France, sauf maintenant après... covid
C'est bien loin tout ça...

où là
privilège de l'age , je vous sens " nostalgique "
je dirais , heureusement les choses change non ?
pour moi 1965 , c'est l'arrivé en banlieue lyonnaise , magnifique , les WC dans l'appart , le luxe suprême , une salle de bain , et l'ultra luxe , du chauffage dans toute les pièces
et ce palais etait où ? vaulx en velin , la grappiniere , batiment " L " , incroyable non ?
comme quoi , le progrès etait simple , une salle de bain , des WC et du chauffage , quand l'on voit aujour'dhui ......... mais bon
aprés , c'est sur , pour ma ville de naissance , 2500 a ma naissance , je dirais , pres de 40 000 aujourd'hui , c'est vrais que ça fait regretter " l'avant" lol
mais bon