nettoyage des armes à l'époque+cochonaille+ histoire du cowboy d'opérette

un question que je me pose, comment les "cowboys" entretenaient t'ils leurs armes à l'époque et avec quoi?

on peu parler aussi du cowboy d'opérette et de comment on tue le cochon!!!!!!!!

Ils crachaient dans le canon !

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scotish a écrit:

un question que je me pose, comment les "cowboys" entretenaient t'ils leurs armes à l'époque et avec quoi?

A voir l'état des armes d'époque, ushiro ne doit pas vouloir si bien dire, et pourtant...

Autant les armes militaires sont astreintes à une certaine discipline coté nettoyage (en temps de paix tout au moins), autant les armes civiles... Et comme la totatlité des armes militaires de l'époque ont rapidemment atteri sur le marché civil...

Il faut savoir que la mythe du cowboy en prends un coup dès qu'on considère qu'il s'agissait d'un métier sous-payé, affectué par des immigrants analphabètes sans éducation exposés à une misère presque totale. Misère qu'ils n'oubliaient que le temps de s'aliéner totalement l'esprit et le corps en effectuant un travail dangereux et harassant dont personne d'autre n'aurait voulu. rien d'étonnant à ce que les armes soient alors dans un état pitoyable, servant sur plusiseurs générations dans des conditions épouvantables avec un entretient plus que minimum.

Les seules armes qui nous parviennent en état "correct" sont celles tombées entre les mains de citadins maniaques qui ne tiraient jamais avec et devaient sortir toute l'artillerie de bobonne à la moindre trace de doigt.

Les plus belles armes de l'époque sont celles qui... n'ont jamais servi entre les mains des civils (Certains R&S stockés en arsenal militaires car commandés mais arrivés trop tard pour faire la guerre, oubliés puis ressortis bien après l'arrivée de la cartouche métallique dans toutes les armes pour être vendu à des collectionneurs, car obsolètes depuis longtemps)

Bien sur, on trouve toujours des exceptions (hommes de loi célèbres qui se fesaient un devoir de s'entrainer régulièrement, décharger leurs armes toutes les semaines au minimum, puis nettoyage complet et rechargement, ect) Mais ce sont un peu les "exceptions culturelles" de l'ouest. La très grande majorité de ces armes ne devaient voir grand maximum qu'un nettoyage sommaire par an.

C'est mon avis.

Salut,
celui qui a déjà vu dans le coin du garage d'une ferme une vieille .22lr des années 30 toute rouillée, pleine de cambouis et jamais nettoyée qui sert à tuer le cochon ou de temps en temps à dégommer des cannettes ou à descendre les rats autour du poulailler aura une idée de la chose...

bat a écrit:

Bien sur, on trouve toujours des exceptions (hommes de loi célèbres qui se fesaient un devoir de s'entrainer régulièrement, décharger leurs armes toutes les semaines au minimum, puis nettoyage complet et rechargement, ect)

en manipulant mon 1862 police je me suis posé la question du rythme du déchargement... je n'ai rien trouvé sur le net.

Pour les Franciliens qui ne l'ont pas fait, il faut absolument visiter le musée de l'armée à l'hôtel des Invalides. Il a été rénové il y a moins de cinq ans.
Outre le tombeau de l'empereur, il y a des salles à faire rêver un collectionneur d'armes : Des vitrines contenant des séries impressionnantes d'armes règlementaires à poudre noire, du silex au Chassepot, des pistolets, des revolvers, tout ça en parfait état en acier nu poli sans aucune trace de rouille. La plupart sont neufs (enfin neufs à leur sortie de l'arsenal il y a quelques centaines d'années). Les gars qui les nettoient régulièrement doivent avoir de la corne au bout des doigts.
Ils ont ouvert dans les combles une série de nouvelles salles qui exposent les maquettes des fortifications des villes de l'est.
Prévoir une journée complète pour avoir le temps de voir l'ensemble.
Pour les extra Franciliens, il faut prévoir ça lors d'un week end prolongé à Paris.

Steph Rab a écrit:

Salut,
celui qui a déjà vu dans le coin du garage d'une ferme une vieille .22lr des années 30 toute rouillée, pleine de cambouis et jamais nettoyée qui sert à tuer le cochon ou de temps en temps à dégommer des cannettes ou à descendre les rats autour du poulailler aura une idée de la chose...

Je croyais que le cochon était saigné pour le boudin et non pas fusillé comme un vulgaire espion !

Le cochon d'après ce que je me rappelle, il était tué avec un engin spécial, genre pistolet, je ne sais plus trop, j'étais encore tout petit lol qui tirait une charge de cal .22 dans la tête.

ushiro a écrit:

Steph Rab a écrit:

Salut,
celui qui a déjà vu dans le coin du garage d'une ferme une vieille .22lr des années 30 toute rouillée, pleine de cambouis et jamais nettoyée qui sert à tuer le cochon ou de temps en temps à dégommer des cannettes ou à descendre les rats autour du poulailler aura une idée de la chose...

Je croyais que le cochon était saigné pour le boudin et non pas fusillé comme un vulgaire espion !

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Ben non, la bonne vieille .22 LR dans la nuque est toujours souvent le premier stade avant saucissons et jambons ... Du moins je connais un gars qui fait comme ça au village maternel en Corse.

.....donc il y avait ceux qui les negligeaient, et ceux qui les astiquaient, ils faisaient çà avec quoi?

pas de wd40 ni de degripoil, ni de graisse casto merlin haute température!

avec quoi.....!

Salut,
j'imagine qu'ils utilisaient la graisse dispo: suif, graisse pour moyeux de charrette, graisse de mécanique de l'époque (pétrole, baleine...?)
Pour le cochon il y a les deux écoles: ou on le saigne à vif pour ne pas perdre de sang, ou on le flingue avant par charité ou plutôt pour ne pas avoir à le tenir trop fort!

Pour le souvenirde ma génération, on faisait sortir le cochondel'écurie on l'assomaitavec une masse, ensuite on le saignait pour faire du boudun, en ensuite on le mettait dans un bac d'eau chaude pour lui enever le poil.

Les cowboys , c'est tout de même le XIX e siècle ,



A l'époque , on utilisait de la poudre noire
et on avait déja le kérosène depuis 1850 et avant ils avaient ce que nous n'avons plus :
l'huile de baleine .

Pour nettoyer , ils avaient l'eau , comme au XVII et XVIII e siècle .

Pour lubrifier ils avaient les graisses animales et végétales ,
qu'ils utilisaient déja pour les roues de voitures.

Mais surtout , les cowboys , comme les marins , n'avaient pas d'armes
( seuls les patrons en avaient )
car ils auraient pu s'en servir pour réclamer leur salaires. La différence
c'est qu'on les assomait à l'arrivée et non avant le départ.

Les propriétaires des troupeaux fournissaient les armes au besoin ,
et les reprenaient rapidement après usage . D'aileurs on aurait
évité de vendre des armes aux noirs ( 30 % des effectifs ) et on aurait suspecté
de vol celui qui aurait eu assez d'argent pour en acheter.

Heureusement , les conditions de travail ont changé lorsque les cowboy
ont commencé a travailler pour Hollywood .

Au fait , savez vous qui a codifié le personnage du cowboy hollywoodien ?

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Peut etre lui.....???...

Çé ki lui ? oups , pardons , qui c'est celui la ?

Non bien sur , il serait trop jeune , quelqu'un d'autre veut essayer ?

terminatorfr a écrit:

Le cochon d'après ce que je me rappelle, il était tué avec un engin spécial, genre pistolet, je ne sais plus trop, j'étais encore tout petit lol qui tirait une charge de cal .22 dans la tête.

C'est un pistolet d'abattage pour le bétail et à mon avis, ça doit tirer plus gros que du .22 car ils l'utilisent aussi sur les bœufs.
Ca ne ressemble pas à une arme car il y a une sécurité devant le trou du canon : Il faut que celui-ci soit complètement plaqué sur la tête de la pauvre bête pour que le coup puisse partir.
C'est l'inverse d'une des suretés du MAC 50 qui ne peut pas tirer si le canon est appuyé sur quelque chose.
J'ai vu tuer des cochons à la campagne quand j'étais encore tout petit moi aussi.
Ca se pratiquait au couteau ou au pic à glace : un bon coup dans l'artère carotide et c'est tout.
Le bestiaux gueulait comme un porc (c'est un peu normal, il ne connaissait pas d'autre langue) avant, pendant et après.
Même si le cochon n'est pas un animal très sympathique, je ne pourrais pas le tuer ainsi : je me mettrais à 30 mètres avec ma carabine la plus puissante et hop, une balle dans le chignon.
Le pauvre ne se rendrait compte de rien.

bonjour,

je me lance...sans tricher sur google...

John ford ?

John Ford , non avant ça , celui qui a fixé les règles que Ford a suivi .


Pour l'abattage , j'ai vu utiliser une .22" sur un boeuf énorme , mais le vrai
pistolet dabattage , utilise une cartouche a blanc encore plus faible .


C'est un pistolet a projectile captif
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Ça se fait aussi industriellement avec de l'air comprimé

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.....oui c'est vrai, le cow boy TOUJOURS armé c'est un mythe, j'arrive pas à me débarrasser de cette image! finalement ce que l'on voit dans des westerns est peu courant! on peu parler de fait divers! comme Mesrine ou d'autres criminels et des superflics du 36 quai des orfèvres!!!!!!!!

en gros tous les autres cowboys vivaient comme des .......bergers...........! faisaient un boulot pourri......! et aspiraient à une vie meilleure!

le costume change mais les soucis restent!

mais ........on s éloigne de ma question!

un militaire pendant la civil war, il l'entretenait comment son remington 58 ou son colt 1860 à poudre noire??? ( là je pense que je doit ètre historiquement correct!)

La Silly War c'est 1861-1865 , ils ont tout le matériel des guerres précédentes
plus l'huile de charbon ( kérosène ) plus les outils individuels ,
alors qu'au XVIII e , seul le sergeant avait un tournevis.

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Plus une baguette en acier avec un filet déja passablement standardisé
au bout .

Et ils n'ont pas de silex a retailler ......

Donc qui a codifié l'image politiquement correcte du cow boy d'opérette ?

ça me dit quelque chose, le gars dans les vieux films des années 20-30 avec les manchettes, la chemise à platron brodée et tout le tintouin.... son nom m'échappe.

C'est Will James,

Il a été cascadeur pour diffferents films et était dégouté de la façon ridicule
dont on présentait les comboys , il a écrit quelques romans , puis des scénarios
avant de devenir réalisateur et producteur . C'est l'inventeur du cowboy blanc
typique des pub Malborough .

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Le cowboy devenu réalisateur de cinema ..... et j'allais oublier , artiste .

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De son nom véritable :
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Chose intéressante :

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D'après ce que certains ont écrit, ils ont laissé leur arme pleine de résidus de poudre dans une valise au sec, bref sans l'avoir nettoyée pendant quelques temps, et bien au moment du nettoyage, aucune trace de rouille. Par contre, là où elle a été abandonnée dans une cave humide, là, la rouille a commencé.

Ceci confirme bien que les résidus de PN en eux mêmes ne sont pas corrosifs lorsque secs. C'est seulement en milieu humide.

les résidus de PN en eux mêmes ne sont pas corrosifs lorsque secs


La PN :

Du souffre , comme dans le vin blanc
Du carbone , comme dans les BBQ
Du salpètre , comme dans le saucisson
Bref , rien que du bon , par contre pour les amorçes, c'est moins évident