- gilles_c a écrit:
- rajouter le "cook & Brother" est un peu tiré par les cheveux, mais pourquoi pas...
il serra fabriqué entre fin 1961 et fin 1963 plus de 100 000 unités de P53 pour 31 US$ pièces. (pour info et comparaison un Remington 1858 calibre 44 c'est 12 US$ pièce)
Il serra ensuite fabriqué un P56 de cavalery mais en calibre 58 cette fois-ci, pour environ 20 000 exemplaires pour 27 US$ pièces.
Ce fusil short Rifle est une quasi copie du Tower de cavalery en 56 de Tower au pas de 1:48 2 bands et 3 rayures, sauf que le système de levier de chargement ne sera pas reprit comme sur le 56, la baquette de chargement est comme sur les autres Enfield.
Le levier de chargement du P56 de Tower sert de guide de centrage lors du chargement de l'arme.
Suivra aussi pendant cette période un P56 Navy avec un canon de 33" 3 bands et 3 rayures, les premiers canons sont au pas de 1:48 et impossible de savoir la quantité produite par Cook & Brother, sachant que liège fabriquera aussi le NAVY P56 mais avec 2 bands et 3 rayures au pas de 1:66 emboité par ISSAC et HOLLIS (5000 fusils produits environ). vue les temps de recherche nécessaire impossible de creuser plus loin, d'autres chats à fouetter.
Nous verrons plus tard le modification faite par TOWER du NAVY P58 canon de 33" 2 bands et 5 rayures au pas de 1:65
comme les répliques Paker hale et pedersoli
d'où interrogation faite par les spécialistes ? qui a récupéré les machines de Paker Hale, puisqu’elle ne sont jamais parties chez Euroarms USA et que Euroarms Italie est une fusion de Armi San Paolo en 2002.
- gilles_c a écrit:
Tu pourras ensuite explorer les Enfield fabriqués sous licence pour le gouvernement britannique par la manufacture d'armes de Saint Etienne (pour la guerre de Crimée je crois) et les versions civiles vendue sous son nom par le concessionnaire de la manufacture de l'époque, Escoffier. Version qui sortent de temps en temps en France et pose de gros problème d'identification sans un minimum de recherche préalable
Escoffier était entrepreneur de la manufacture d'armes de St Etienne sous le second empire, a ce titre il pouvait utiliser les moyens de la manufacture à son profit une fois les commandes d'état honorées, impossible de savoir combien il aura fabriqué de P53 pour MF et encore moins à titre privé, seul chose qu'il n'avait pas le droit est de reprendre le saut royal Enfield à titre privé, le seul signe distinctif est un aigle en place de la couronne.
donc aucun intérêt historique, juste une belle pièce de collection, de tout manière ceux que tu peux voir ne sont plus en état de fonctionner en tant que réplique.
nous arriverons avec le même drame pour les paker hale 1970-1990.
Il ne resta alors que pedersoli, euroamrs et armi/chappia.
- gilles_c a écrit:
Quant au Snider, pouah??? une arme à chargement par la culasse... (humour inside, c'est un de mes rêves actuels, hors question de brouzoufs...)
déjà parlé brièvement de french contact dans un post (du reste sur les fofo english c'est à pouffé de rire les commentaires) des frenchy qui ont fait des Enfield
ben oui, c'est bien pour la guerre de Crimée (mais bon très peu d'armes livrées) mais surtout pour la guerre de sécession et du « British Neutrality Act » La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance.
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édit 16/03/2013:
pendant le guerre de Crimée dont la France fait partie de l'alliance avec les britanniques (MAS ou MF) Manufacture d'armes de st Étienne et à la demande de TOWER va fabriquer 2000 P53 Long Rifle, la platine sera avec le saut royal Enfield et les initiales suivantes V+R ( pour V + R TOWER d'origine) avec le saut de MF.
Pour le guerre de sécession, MF fabriquera 20 000 P53 avec le même marquage que pour la guerre de Crimée.
voila pour la petite histoire du French contact
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la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le « British Neutrality Act ». mais nous nous écartons du sujet, cependant la Grande-Bretagne aida en sous-main la Confédération, ce qui entraîna plusieurs crises diplomatiques. Ainsi un incident naval majeur, l'Affaire du Trent, faillit déclencher dès 1861 la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Union ; et la construction en secret par le chantier naval John Laird and Sons d'un navire destiné à devenir le corsaire confédéré «
CSS Alabama » déclencha de véhémentes protestations, aussi bien en Amérique qu'au Parlement et dans la presse britanniques.
le CSS Alabama (bateau corsaire) de la Confederate States Navy (Le 11 juin 1864, l’Alabama arrive au port de Cherbourg, en France, et demande l'autorisation d'entrer en cale sèche pour effectuer les réparations dont il avait absolument besoin après un aussi long voyage) et qui sera coulé le 19 juin 1864, par le USN Kearsarge de L'Union Navy est le nom de l'United States Navy.
La découverte de l'épave du CSS Alabama a lieu en 1984 par le dragueur de mines français Circé, par 60 mètres de fond, au large de Cherbourg. Bien que située dans les eaux territoriales de la France, elle appartient au gouvernement des États-Unis ; un accord a donc été signé entre les deux pays le 3 octobre 1989.
il fallait bien ravitailler la confédération par des "forceur de blocus" est un navire destiné à fournir les ressources indispensables à des pays ou des régions qui subissent un blocus des forces ennemies en temps de guerre, qui allaient livrer des armes, des fournitures de guerre (et des articles de luxe) à la Confédération. Ils en rapportaient du tabac et surtout du coton, matière première indispensable à l'industrie de transformation anglaise qui profitait aussi au français.
c'est bien pour cela que j'ai fait ce post "méli mélo"
avé le smile qui va bien