J'ai fait une connerie !!!

Bonjour, tout est dans le titre!!

J'ai confondu Vitesse et précipitations:
En voulant attraper un outil sur l'établi, mon chassepot est tombé par terre (c'est la faute à Voltaire).
Je l'avais configuré avec le levier de verrou en position verrouillé à 45°, ressort d'aiguille détendu.
Il est tombé sur le levier de verrou et !!
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Un morceau du cylindre de la culasse mobile à explosé. Le bois n'a rien.
Je suis effondré !!
Je pense que, pour que cela se casse si facilement il devait y avoir un début de fissure.

Que faire !!

C'est d'autant plus rageant que ce fusil était au même matricule culasse et canon:
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Est ce quelqu'un connait les caractéristiques (Diamètre nominal , pas , définition du filet)du filetage du bouchon de cylindre ?

Si d'aventure un taraud existe !!
Je pourrais peut être faire recharger au semi Automatique (MIG MAG) le métal qui manque puis finir à la lime ronde le diamètre intérieur, puis rafraichir le filetage du cylindre avec les tarauds main (ébauche, 1/2 finition, finition) .
Trop difficile à prendre au tour, même au 4 mors, eu tel équipage avec tout ce balourd.
Si non aligner avant soudure sur une fraiseuse puis recharger puis re-percer et tarauder (taraud machine).

Bonjour,
Si tu as un bon repositionnement du morceau manquant sur la cassure, c'est à dire que la fracture s'est faite sans laisser de déformation, je pense que tu peux essayer la soudure à l'étain.j'ai vu réaliser des assemblages très ptopres et résistants mécaniquement à la soudure à l'étain. Seul particularité por souder l'acier, trouver un décapant adapté et chauffer l'acier bien au dessus du poinr de fusion de l'étain de façon à obtenir une bonne fluidité. Il faut pré étamer les 2 parties avant de faire la soudure.
Cette solution réclame peu d'outillage, bonne chance.

JR85 a écrit:

Bonjour,
Si tu as un bon repositionnement du morceau manquant sur la cassure, c'est à dire que la fracture s'est faite sans laisser de déformation, je pense que tu peux essayer la soudure à l'étain.j'ai vu réaliser des assemblages très ptopres et résistants mécaniquement à la soudure à l'étain. Seul particularité por souder l'acier, trouver un décapant adapté et chauffer l'acier bien au dessus du poinr de fusion de l'étain de façon à obtenir une bonne fluidité. Il faut pré étamer les 2 parties avant de faire la soudure.
Cette solution réclame  peu d'outillage, bonne chance.

hello
je partage cet avis ,j'essaierai de ressouder le morceau qui s'est détaché mais plutot au TIG ,donc il faut pouvoir y faire des entailles pour pouvoir y mettre du métal d'apport ,ensuite passer un peigne a filets pour adoucir le filetage au cas ou la soudure aurait un peu déporté le filet .

Merci pour l'idée?
malheureusement "le" morceau manquant est inutilisable (en 3 micro morceaux)!
Je me dis aussi que, vu les effort qu'il y a à cet endroit(bras de levier , angles de contact avec la came/butée du chien, les chocs ... ) et la faible surface de contact à souder à l'étain, j'ai pas trop confiance.
Soit je répare en mode cosmétique, j’utiliserai de la colle bi-composant. Phase 1 encollage des 3 morceaux entre eux, phase 2 encollage du morceau reconstitué sur le cylindre. Puis Je trouve une autre culasse pour le tir.
Soit je recharge la partie manquante au semi auto et le problème restera le filetage à reprendre. Refaire la gorge du verrouillage à 45° c'est faisable à la dremel. D'où ma question sur le pas et le diamètre du filetage. J'ai mesuré un diamètre de 11mm et un pas de 1.15mm, la forme du filet à l'air triangulaire. Je sais que les standard d'armurerie n'ont rien a voir avec le standard international, mais trouver un taraud à  ces dimensions c'est quasi mission impossible. A moins de supprimer le filet sur la petite potion manquante.

Cordialement.

Une culasse de chassepot 1866 vient d'être mise en vente aujourd'hui sur notre forum.

Hasard ou prémonition?
Juste avant de voir ta triste aventure et en ayant assez de bricoler sur un coin toujours plus étroit de mon établi, j'avais TOUT BIEN RANGE!!
Que ta mésaventure nous soit profitable et bonne réparation.

Bonsoir.
Il y en a chez Cartry.

La réparation est en cours:
- J'ai préparé un un bouchon en buis que j'ai vissé en force dans le cylindre pour pouvoir "appuyer' la soudure et la pièce de remplacement sur le fond de filet et éviter de passer par l’opération taraudage (taraud introuvable : diamètre ext 11.5 pas 1.15 mm)
- J'ai préparé l'appui sur le cylindre, de la pièce de remplacement (Dremel +petite meule de diamètre 9.5)
- j'ai préparé une petite pièce en acier pour remplacer le morceau manquant ( avec de la surépaisseur sur le diamètre extérieur et la largeur)
- J'ai positionné le morceau en appui et je l'ai maintenu par une pince étau
- J'ai brasé l'ensemble (chalumeau oxygène & gaz Castolin et baguettes rolot 601 dia 2.0mm).
L'ensemble est plutôt pas mal, j'ai confiance dans la tenue des pièces, la brasure sur de l'acier c'est du costaud (même si ça vaut pas la soudure).
Reste plus qu'a :
- Reprendre le diamètre extérieur
- Reprendre la rainure longue en largeur (celle utilisée avec le levier à la verticale pour reculer la culasse mobile),
- Refaire complètement la rainure du verrouillage à 45° : diamètre 3.5mm
==> redessiner la rainure à la fraise si je trouve un fraiseur
==> si non perçage + Dremel meule disque + mini limes.

Le bouchon en buis a fait parfaitement son boulot: le bouchon qui sert d’appuis au ressort se visse parfaitement et le fait qu'il manque 3 filets sur quelques millimètres de large n'influe pas sur la liaison.
la réparation devrait être entièrement transparente, hormis la couleur jaune de la brasure (reflets).
Je vous envoie des photos des que c'est fini.

Cordialement.

Traitement thermlque d'origine détruit !!! ta culasse est maintenant en guimauve !.........bons tirs ! (j'espère )

Bonjour Ducati,

ducati900ss a écrit:

Traitement thermique d'origine détruit !!! ta culasse est maintenant en guimauve !.........bons tirs ! (j'espère )

Tu pourrais bien avoir hélas raison…

Enfin, pour la consolation, on peut se dire que si elle tombe une nouvelle fois, elle ne cassera pas...

Bonjour à tous,
Lors de la préparation de la culasse j'ai constaté que celle ci était trempée (observation faite avec la lime)
j'ai pensé effectivement au fait que la trempe du cylindre allait être  malmené par la chauffe de la brasure.

Je me permet 2 réflexions sur ce sujet (j’attends vos contradictions)
Je pense que la partie sollicitée de la culasse mobile est en partie avant et surtout au ras du levier. C'est en effet au niveau du verrouillage de la culasse que tout l'effort de l'explosion de la poudre sera transféré à la culasse fixe. Mais de quel effort parle-t-on?

Un peu de RdM ? Allé je m'y colle !
Je vous renvoie sur un calcul similaire fait dans Wiki en exemple sur le recul d'un fusil: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Masse fusil : env 4Kg (sources wiki)
Masse balle : env 24 g ==> 0.024Kg(sources wiki)
longueur Canon : env. 800 mm ==> 0.8m(sources Wiki)
Vitesse de balle sortie canon : env 400m/s

Calcul du temps d'accélération de la balle:
tac = 0.8/(1/2*400) = 0.004s
Calcul accélération Balle:
ac balle = 400/0.004 = 100000m/s²
avec G = 9.81 m/s² on a
ac balle = 100000/9.81=10200G soit
Fballe (= Fculasse) = 10200* 0.024 = 244.8 Kg (2448N)

On pose la section cisaillée Au niveau du levier de la culasse mobile sur la culasse fixe, Sc = 10 x 10 = 100m² (valeur conservative mais à mesurer)
on a une contrainte de cisaillement Fculasse / Sc = 244.8/100=2.5 kg/mm² soit 24 MPa
Pour rappel la valeur admissible d'un acier doux (hors traitement thermique) en cisaillement est de env 270MPa
marge en cisaillement >10, donc de base, n'importe quel acier doux tiendrait en cisaillement pur sans aucun traitement thermique.

En sus de cette remarque et afin toutefois de ne pas trop "détremper' la culasse mobile sur la partie avant, la durée  de chauffe à été courte et le refroidissement rapidement. De plus au cours de la brasure une grande partie de la culasse était maintenue par les mors d'étau qui ont fait action de dissipateur thermique.

Est ce quelqu' un a fait des essais ou des mesures sur les efforts encaissés par une culasse de chassepot?
cela permettrait de confirmer ou d'infirmer mon analyse.

je pense que la trempe a été plutôt utilisée,
pour protéger la culasse mobile de la corrosion (en association avec un composé chimique), sachant que la culasse mobile devait rester "blanc métal"(pas d'acier bronzé),
ou utilisée pour protéger son état de surface des coups et chocs reçus lors des opérations militaires.

Votre avis?

Cordialement.
Ps: si mes calculs ont corrects : Fballe = 244.8 Kg
avec une balle de 11mm (section balle = 95mm²) ==> pression cul de la balle = 244.8/95 = 2.57kg/mm² soit P = 250 Bar env.
Comme la chambre est plus grosse que la balle (joint caoutchouc Dia 18mm==> S= 254mm²) on a plutôt P= 244.8/254 =0.96kg/mm² soit P=100 bar ce qui est déjà pas mal !

<<Comme la chambre est plus grosse que la balle (joint caoutchouc Dia 18mm==> S= 254mm²) on a plutôt P= 244.8/254 =0.96kg/mm² soit P=100 bar ce qui est déjà pas mal !>>
Refais tes calculs avec les pressions d'épreuve PN :le levier doit pouvoir supporter au minimum 1,5 T !!!.........c'est pas rien !

Merci de ta réponse, mais je ne comprends pas les infos que tu me donnes 1.5T qui à priori est une force et tu me parle de pression d’épreuve PN.
Quelle est cette pression d'épreuve ? je suppose que tu parle de la pression maxi dans la chambre d'explosion?
Quelle est sa valeur?
merci encore de ta réponse.

Sur des armes espagnoles on peut lire ( pression d'épreuve) ......DE BASE ! :700 Kg ( /Cm2) ......et la pression sur une surface donnée engendre une force ..........
.la surface de ton joint =2,5 Cm2 .......donc une force de 1750 Kg qui aurait bien envie de cisailler ton levier ...........Bon ,c'est une épreuve
avec une marge de sécurité !!!........Mais on peut penser que 1T au moins puisse s'exercer sur le levier !....pic de pression au moment du démarrage de la balle.....
..il ne faut donc pas jouer à l'apprenti sorcier avec les traitements thermiques ! d'autant plus que si cette ferraille s'est brisée en tombant on peut se poser
des questions quant à sa solidité au départ !........bon courage pour tes essais !

Bonjour chassepot 31,
C'est l'auberge espagnole... Tu nous a fait signe, j'y reviens.
La RdM, c'est bien... Vieux souvenirs pour moi. C'est intéressant à faire mais tient avant tout de la curiosité intellectuelle. Tu aboutis à un facteur >10 avec de l'acier doux c'est très rassurant. Il faut retenir que l'acier doux ne convient pas et qu'il ne prend pas la trempe. le choix d'un acier carbone est justifié techniquement. Si tu as réalisé ton morceau manquant avec une chute de rencontre il faut tester la dureté obtenue par ton action de trempe à la lime. Tant sur le morceau rapporté que le reste. Si les deux sont trempés tout est OK, sinon la trempe peut se recommencer calmement en contrôlant temperature de trempe qui est déterminée par la teneur en carbone (de la forme y=ax+b, avec b=450°c) la température de trempe augmente en fonction inverse du % carbone de ton acier. Il se pourrait donc que si ton morceau rapporté n' est pas trempé, soit la chauffe n'est pas suffisante, soit la teneur en carbone est trop faible. NB: u n acier a ferrer les bourriques (faible teneur en carbone) ne peut pas convenir car il réclame une température de trempe proche du point de fusion de ta brasure, approximativement celle du laiton. On pourrait réaliser une telle brasure et la trempe dans la foulée mais en aucun cas la reprendre en cas de besoin.
Si le taux de carbone est élevé on arrive à dissocier les deux températures de prêt de 400°c,ce qui est très confortable. La température de trempe peut être contrôlée visuellement (référentiel de couleurs)
... Plus demain ? Su tu le souhaites, pour un regard sur la valeur des calculs et un survol des essais et le protocole des bancs d'épreuves.

Avalanche de retours , YES !! j'en demandais pas autant pour parfaire ma culture en armurerie.
@JR85 Ok pour un survol des essais et du protocole des bancs d'épreuve.
De mon coté je suis en train de regarder l’état de la sidérurgie en 1860, pour vérifier de quels matériaux on disposait à l'époque de Napoléon III.

On reprend.
La valeur des calculs RdM s'applique dans ton cas sur une métallurgie qui n'est plus homogène. Reconstruction composite :acier d'origine haute teneur en carbone selon l'observation de ta cassure avec un grain grossier, brasure:laiton et acier du morceau rapporté no(on reviendra sur les résultats du test "lime" que je t'ai préconisé hier. Cette réparation a supporté une chauffe locale (partie endommagée) largement supérieure à sa température de trempe (entre 3 et 400°c de trop).
En conclusion:dans ce cas, il convient de prendre avec réserve le résultat de la RdM.
La brasure, correctement réalisée restitue à la pièce réparée ses propriétés mécaniques pratiquement à l'identique.
Le traitement thermique:ici la trempe, peut être fait mainte ment après reparation

Il nécessite de porter la pièce réparée à une température homogène de 500°c (compte tenu du % carbone estimé pour ta pièce). NB:il faudrait préciser la provenance du morceau rapporté pour estimer son % carbone.
Une temperature homogène est obtenue par balayage lent du chalumeau et la température est appréciée pour l'acier par l'application du tableau de référence des métallos (correspondance couleur versus température) rouge sombre, rouge cerise, etc... Il y a aussi la caméra thermique (visée IR) tu a peut-être des copains qui font de l'inspection dans l'industrie. Ensuite il faut pratiquer un refroidissement rapide dans un bac d'eau froide en brassant énergiquement pendant 2 à 3 mn (laisser dans l'eau 5mn sinon il conserve un gradient thermique important (entre cœur et extérieur)
La suite... Stop ou encore ? Pour demain.

Bonjour JR85,

Tu sais, depuis pas mal de temps je me méfie toujours des pièces en acier dur soudo-brasées, surtout avec les vieux aciers, chuis pas certain que les convertisseurs étaient tous bien au point et dans le cas présent, ils ont eu tellement de problèmes d'usinage et de mise au point lors de la fabrication de cette arme que je ne prendrais pas le moindre risque avec ça...

Ma première expérience du genre remonte à pas loin de soixante ans après avoir brasé un outil fait dans de la tôle bleue trempée léger à l'air... tu sais ce qui s'est passé quand j'ai essayé de la braser, je te fais pas de dessin : plus con que de la fonte ce truc et moi pas bien malin non plus...
Alors un verrou de culasse en acier dur inconnu, je le réparerais bien pour la déco, mais je ne tirerai jamais avec et j'essaierai de trouver une autre culasse en bon état...

On fait pas sur un coin d'établi ce qu'on pourrait peut-être faire en atelier, parce que les brasures laiton style Castolin ou argent , borax liquide ou pas...

Bonsoir Oglala,
Je suis d'accord sur les réserves qu'il convient de porter sur les résultats obtenus compte-tenu des moyens limités

Bonsoir Oglala,
Je suis d'accord sur les réserves qu'il convient de porter sur les résultats obtenus compte-tenu des moyens limités dans cette situation. J'ai d'ailleurs signalé dans un précédent post qu'il y avait sur notre forum une culasse de chassepot à vendre pour 100€, j'en ai vu une autre sur natura... ou peut être chez un armurier.
Dans la situation actuelle si l'obtion réparation est poursuivie, il convient de faire une trempe complète, puis un test de résultat à la lime.
Puis de penser un protocole d'essai à charge maximum avec protection et declenchement  "à distance". Comparer le diamètre extérieur de la chambre avant et après le coup de feu, qui ne doit pas avoir bougé. En principe, de par la trempe, il n'y a pas de déformation. Si l'effort est trop important c'est la rupture. Il faut recommencer... Charge max et boum, reprendre les mesures comme précédemment, si pas de changement c'est ok, compléter par uns observation à l loupe des surfaces pour détecter une éventuelle fissure. C'est une approche d'essai à la façon banc d'essai St Étienne. Par la suite, l'utilisation de l'arme est à faire à charge habituelle, recommandée ou réduite, pas à charge de guerre...! Il faut retenir que la marge de sécurité ainsi obtenue n'est pas directement proportionnelle au ratio poids poudre maximum/pratiquée, mais moindre.Donc rester à la charge utile pour faire du point.
Pour revenir à ton expérience infructueuse avec l'acier bleui, de mémoire un XC35, forte teneur en carbone... après trempe... Pas de la fonte mais on s'en approche d'où le problème pour brasser. Tu devais brasser puis tremper après . Dans le cas de notre ami il n'a pas signalé de problème pour réaliser sa brasure.
Pour revenir à la réparation du chassepot je tiens à préciser que mes propos sont à considéré comme des échanges entre passionnés et que la mise en pratique m'engage aucunement sur la responsabilité d'éventuelles conséquences.

On ne bricole pas un organe de Sécurité !!!............même pour mettre au mur !................si ce bricolage de merde échappe à l'observation ,.....après toi ,....quelqu'un de confiant se fera sauter la gueule !!!................je sais : après toi ,le déluge !(et tout ça pour un poinçon !)

Imagines le motard qui fait une soudure sur un levier de frein brisé !!!......tu réalises ???

Arrêtons les conneries !!!